mercredi 12 mars 2025

Pourquoi SAP S/4HANA est une solution taillée pour les PME et ETI

Peu ergonomiques, coûteux à implémenter et à maintenir, réservés aux multinationales… Les systèmes SAP sont associés à bien des idées reçues qui rebutent encore les PME et les ETI. L’offre SAP a beaucoup évolué ces dernières années et SAP S/4HANA dans le cloud est désormais la solution idéale pour les ETI et PME désireuses de s’appuyer sur une solution riche fonctionnellement, innovante et capable d’accompagner leur croissance dans un budget maîtrisé.
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SAP, un système complet mais complexe, seulement adapté aux besoins des multinationales ? Le cliché a la vie dure. Or, pour Philippe Le Roc’h, directeur de projets chez Talan, il suffit de le confronter à la réalité pour montrer combien il est trompeur. « 80% des clients SAP sont des PME et des ETI, souligne-t-il. Et l’utilisation de SAP S/4HANA par de grands groupes est un véritable atout pour les sociétés plus petites qui profitent pleinement des retours d’expérience, des innovations et développements effectués par l’éditeur. 

Les idées reçues entourant SAP tiennent notamment à son ancienne interface et à la longueur des projets de mise en œuvre sur les anciennes versions de l’ERP. Des sujets sur lesquels le premier éditeur européen a effectué sa mue. « L’ergonomie est désormais beaucoup plus simple d’accès, avec des parcours utilisateurs optimisés, des KPI et des alertes pensés pour les besoins des métiers, souligne Philippe Le Roc’h. Ce qui permet de dégager rapidement des gains de productivité et de réduire fortement les efforts de montée en compétences. » Par ailleurs, selon lui, les projets de mises en œuvre eux-mêmes ont changé, l’éditeur proposant des processus déjà optimisés pour couvrir 80 à 90% des besoins. « Au lieu de passer du temps à concevoir une solution, on valide des processus sur l’étagère, sur lesquels on peut capitaliser pour se consacrer à l’essentiel, c’est-à-dire les facteurs différenciants de l’entreprise et l’innovation », résume le directeur de projets, par ailleurs responsable de l’offre SAP S/4HANA Public Cloud (GROW with SAP) au sein de Talan.

 

Un projet classique ?

Trois mois seulement. Finis les projets annuels ou multi-annuels : avec S/4HANA Cloud, le retour sur investissement est accéléré et les métiers profitent rapidement des gains de productivité et de la puissance d’analyse rendue possible par l’ERP.

A titre d’exemple, « Des projets centrés sur la finance et les achats généraux sont fréquemment achevés en trois mois, affirme le directeur de projets. Et même sur les projets de plus grande taille, plus complexes, une implémentation sur S/4HANA Public Cloud dépasse rarement les six mois. »

Les équipes projets, elles-mêmes, sont réduites  – de l’ordre de 3 ou 4 personnes, contre plus d’une dizaine auparavant – et avec des profils davantage orientés vers les métiers que vers la technique, capables de comprendre et être compris des métiers et capables de les faire adhérer au standard de la solution. 

Une des conditions de ce raccourcissement des délais ? La capacité à coller aux standards SAP. Mais cette rigueur sur les fonctions cœur, pour conserver ce que les spécialistes appellent un ‘clean core’, n’empêche pas la prise en compte des spécificités et différenciants des clients. Sauf que celles-ci ne sont plus intégrées directement à l’ERP, mais développés sur un composant externe, la Business Technology Platform (BTP), la plateforme de développement et d’innovation de SAP S/4HANA. « Celle-ci permet de créer et intégrer de nouvelles applications sans toucher au cœur de l’ERP, ce qui préserve la capacité de mise à jour du système et sa stabilité », décrit Antoine de Behr, expert ERP chez Talan. Avec SAP BTP, Talan a, par exemple, développé un robot automatisant la déclaration des taxes sur les salaires pour un groupe comptant 44 sociétés, mis en œuvre l’automatisation de la saisie des commandes clients dans SAP chez un autre client ou encore développé plusieurs workflows de validation tenant compte des particularités de diverses organisations. Le tout en conservant un cœur ERP standard, gage de pérennité et évolutivité de l’investissement de nos clients.

C’est en quelque sorte “le meilleur des 2 mondes” : la rigueur d’un ERP leader depuis 50 ans et ayant fait les preuves de sa richesse fonctionnelle modernisé dans une version cloud hyper ergonomique, et la capacité portée par sa plateforme d’innovation à adresser des cas d’usages porteurs de valeur et de différenciation pour nos clients.

Les capacités de BTP tordent aussi le cou à une autre idée reçue, qui dépeint SAP en société peu innovante. Sur ce terrain, Antoine de Behr souligne encore les avancées de l’éditeur sur l’IA. « C’est un sujet majeur pour SAP, qui propose d’ores et déjà un assistant, baptisé Joule, permettant d’interagir avec le système en langage naturel pour obtenir des données, mais aussi déclencher des tâches. » Par ailleurs, l’intelligence artificielle va, en standard, suggérer aux utilisateurs des optimisations, par exemple sur les stocks ou les rapprochements financiers. L’éditeur fait également figure de pionnier sur les fonctions associées à la durabilité, son système permettant de mesurer l’empreinte carbone d’une activité directement depuis les données de l’ERP. « S’y ajoutent des indicateurs de durabilité se conformant à la réglementation – et à ses évolutions –, ainsi que des fonctions tournées vers l’économie circulaire », ajoute l’expert de Talan.

Surtout, par rapport à ses concurrents, SAP combine à la fois profondeur fonctionnelle et largeur fonctionnelle. La première constitue une vraie garantie pour un directeur de projet, « qui sait qu’il n’aura notamment pas à passer du temps sur des projets de conformité réglementaire », dit Philippe Le Roc’h. La seconde confère à l’organisation l’assurance de pouvoir accompagner les métiers dans leurs évolutions stratégiques. Par exemple, pour mettre en place un nouveau modèle économique basé sur l’abonnement ou, tout simplement, pour ouvrir un nouveau pays, le système gérant les multiples contraintes locales. « Et SAP s’appuie sur un écosystème unique de 22 000 partenaires dans le monde, ce qui constitue une garantie de trouver des compétences partout sur la planète », ajoute Philippe Le Roc’h. Tandis que le modèle de déploiement basé sur le cloud supporte, sur une plateforme unique, toutes tailles d’entreprises, de la start-up à la multinationale. « Sans oublier un licensing qui favorise la croissance, le coût marginal des nouveaux utilisateurs étant moindre à mesure que l’entreprise grossit », souligne le directeur de projets de Talan.

 

S’assurer de la disponibilité des métiers

Enfin, les projets de déploiement de SAP apparaissent désormais bien moins risqués que par le passé, les bonnes pratiques garantissant leur succès étant aujourd’hui largement partagées. « Avant tout, il faut savoir où on veut aller : bien définir le périmètre couvert, éventuellement associé à des lots, et s’assurer d’un bon alignement sur la stratégie de l’entreprise, dit Philippe Le Roc’h. Et il faut accepter de reconnaître qu’on ne peut pas tout savoir au lancement du projet : les schémas directeurs à 5 ou 10 ans n’ont plus d’intérêt. Les méthodologies agiles permettent aujourd’hui de réorienter un projet rapidement si les priorités de l’organisation évoluent. » 

Car la mise en œuvre d’un ERP est tout sauf un projet technique, confiné à la DSI. « Il doit être mené avec et pour les métiers et bénéficier du sponsoring de la direction générale », reprend le responsable de l’offre SAP S/4HANA Public Cloud de Talan. Conséquence : les métiers doivent être disponibles pour accompagner le projet, afin de guider les innovations à mettre en œuvre. « C’est essentiel, car un projet ERP ne doit pas être qu’un centre de coûts, souligne Philippe Le Roc’h. Des retours sur investissement sont atteignables, en particulier par l’intégration de processus et par l’innovation. Ce type de projets est une occasion idéale d’analyser les processus existants, pour identifier les gisements d’optimisation et les exploiter, après les avoir priorisés. »

 

Un outil SAP pour cadrer le projet

Pour s’assurer d’un cadrage efficace des projets de déploiement ou de migration, SAP a conçu un outil dédié, appelé Digital Discovery Assessment (DDA). « Il sert à identifier et cadrer les besoins des métiers, à définir le périmètre fonctionnel et les grandes lignes de la solution, et à isoler les écarts éventuels par rapport à la solution SAP », résume Antoine de Behr. Ce DDA offre donc une évaluation précise de la faisabilité d’un projet, tout en proposant d’emblée une feuille de route pour en assurer la réussite. Par exemple, en identifiant telle filiale prioritaire en raison de son niveau d’obsolescence technique. « L’outil fournit une vision globale des coûts, des délais et des ressources nécessaires, tout en préparant une implémentation plus efficace de la solution », reprend l’expert de Talan. De quoi sécuriser les projets et rassurer directions générales et DSI.

 

Talan propose à ses clients la possibilité d’effectuer gratuitement un diagnostic DDA. Si vous souhaitez aller plus loin, n’hésitez pas nous contacter à contact.france@talan.com

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